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  • Catherine Luminet

Jusqu'où accepter ce qui ne me convient pas ?

C'est la question qu'une de mes clientes m'a posée récemment.

En tant que coach, bien sûr, je n'ai pas SA réponse à cette question.

Pourtant, en tant que personne, et comme beaucoup d'entre nous, je me la suis déjà posée, bien sûr.


Alors, je lui ai posé des questions pour l'accompagner dans la recherche de sa réponse.

Des questions sur le besoin et les circonstances à l'origine de la situation.

Des questions sur la nature de ce qui ne lui convient pas.

Des questions sur la relation entre ces deux éléments.

Des questions sur la façon dont elle gère cet inconfort actuellement.

Des questions sur la situation idéale qu'elle aimerait vivre.


chemins de pas sur le sable

Des questions sur le plus petit pas qu'elle pourrait faire pour modifier sa façon de vivre la situation.

Des questions aussi sur le plus petit pas qu'elle pourrait faire pour changer la situation.


Petit à petit, elle fait évoluer sa vision de la situation qui ne lui convient pas.

Elle fait aussi évoluer sa vision de sa capacité à agir.

Parce que quand on se sent coincé·e dans une situation, on pense souvent que l'on ne peut pas agir.

Et on ne trouve pas non plus par quoi on pourrait commencer à agir.


Parfois, accepter encore un peu ce qui ne nous convient plus, c'est bien.

Encore faut-il fixer clairement la fameuse "ligne rouge", celle qui peut vous faire basculer dans la dépression, ou dans l'épuisement professionnel, par exemple.

Parfois, faire bouger les choses, c'est mieux.

Encore faut-il savoir s'y préparer le mieux possible.

Cela dépend de vous, uniquement de vous : qu'est-ce qui sera le plus confortable pour vous ? Et le plus inconfortable ?


Alors, jusqu'où accepter une situation qui ne vous convient pas ?

C'est vous qui fixez la limite. Et uniquement vous.

Mon questionnement vous permet uniquement de peser les aspects "pour" et les aspects "contre".

D'imaginer les différentes options qui s'ouvrent à vous.

D'imaginer les conséquences de ces différentes options.

De réfléchir à ce qui sera peut-être viable et à ce qui ne le sera peut-être pas.

De vérifier les bénéfices secondaires (oui, il y en a peut-être) de laisser la situation perdurer.

De vérifier si vous restez aligné·e avec vos valeurs, vos choix de vie, vos objectifs, et ce quel que soit votre choix.

Et puis de mettre en place un plan d'action pour vivre plus sereinement les choses, pour faire bouger un peu les lignes, ou pour les bousculer.


Ça a l'air évident, facile même. Mais ça ne l'est pas.

Seul·e, il est difficile de raisonner sur tous les fronts tout en continuant à supporter une situation difficile ou inconfortable.

Le coach agit comme une caisse de résonnance : il reçoit vos questionnements, vos demandes et il vous permet d'aller plus loin, de vérifier plus d'options, de vous poser plus de questions, et donc de trouver plus de solutions, plus de possibles.

Et enfin il vous permet de déterminer ce qui est, POUR VOUS, le meilleur choix.


Ma grand-mère disait souvent "les conseilleurs ne sont pas les payeurs".

C'est pourquoi un coach ne donne pas de conseil.

Il vous permet de réfléchir.

Il vous permet d'évaluer les tenants et les aboutissants.

Il vous permet d'imaginer des possibles et des présumés "impossibles", aussi. De les repenser sous d'autres angles.

Il vous permet d'oser prendre des décisions éclairées.


Et finalement, allez-vous prendre la "bonne" décision ?

Vous ne le saurez qu'après en ce qui concerne la situation qui ne vous convient plus.

Mais vous pouvez être certain·e d'avoir déjà pris une bonne décision en commençant un coaching ! 😉








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