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Catherine Luminet

Se concentrer sur les bonnes nouvelles, est-ce devenir bisounours ?


Les millénaires passent et une fonction cérébrale vitale pour les premiers humanoïdes reste en fonction : notre cerveau a besoin d’évaluer le plus instantanément possible si nous sommes en danger ou sécurité.

C’est pour cette raison que nous sommes irrésistiblement attirés par les informations alarmantes, y revenant encore et toujours, d’une façon ou d’une autre : alertes actu, JT, journal papier, etc.

Notre cerveau doit en permanence avoir connaissance de ce qui se passe et que nous ne voyons pas forcément pour déterminer le degré de danger potentiel auquel nous sommes exposés. En temps réel si possible. 24/24 en tous cas. Et si nous acceptons de dormir, c’est au prix de la perte de quelques informations que notre cerveau estime vitales.


Et pourtant, on connait tout à fait l’effet délétère de ces informations graves, alarmantes, pessimistes, sur le moral, le comportement général, les schémas de pensée et plus encore sur la santé mentale : augmentation des troubles anxieux, méfiance envers l’autre, sentiment d’insécurité permanent, pour n’en citer que quelques-uns.

Savoir si je suis potentiellement en danger, c’est juste de l’instinct, je ne peux pas lutter contre.

Permettre à mon cerveau d’évaluer le danger en fonction de mon environnement est vital quand on traverse la rue ou qu’on conduit.

Mais honnêtement, en dehors de quelques situations précises et de certains métiers particuliers, ai-je vraiment besoin de tout le temps vérifier si je suis en sécurité ?


Si nous avions accès consciemment au bouton de contrôle de cette fonction neurologique, nous serions probablement nombreux à la désactiver quand nous sommes rentrés chez nous, par exemple. Mais la seule action accessible dans la vraie vie, c’est la compensation. Et elle est efficace.

Plusieurs possibilités :

- Limiter ma relation aux nouvelles déprimantes, alarmantes ou anxiogène, en diminuant volontairement mon accès aux informations

- Redonner des bouffées d’air à mon cerveau en me focalisant plus sur le positif, ce qui me fait du bien, en pratiquant cohérence cardiaque ou méditation

- Prendre le temps, "en pleine conscience", d'observer autour de moi tout ce qui est beau : un paysage, une lumière particulière, une ambiance,... et le noter mentalement

- Faire appel à des ressources externes pour passer un moment agréable : rire entre amis, faire un gros câlin à quelqu'un ou pratiquer une activité que j’aime sont autant d’actions qui déclenchent de la joie et calment mon cerveau

- Faire appel à une autre ressource externe pour m’aider à relativiser (l’hypnose est parfaite pour cela)

- Faire une cure régulière de bonnes nouvelles, d’infos positives en m’inscrivant à la lettre hebdo du média positif Le Média Positif | Facebook

- Me régaler de support du genre de celui proposé par Martin Smatana via créapils : Fatigué des mauvaises nouvelles, il met en scène les news positives de 2022 (creapills.com)


Pratiquer tout cela régulièrement, c’est autant de gagné sur l’anxiété !

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