Une phobie, c’est une peur panique, irrationnelle et automatique : phobie des araignées, des chats, des chiens, des poils, des soins dentaires, de la 4 voies, de l’avion, des espaces confinés, du vide, d’un son, des microbes, la liste n’est pas exhaustive. Elle peut avoir pour cause un traumatisme vécu ou transmis par notre entourage, ou juste être là, sans qu’on sache trop pourquoi.
Il faut préciser qu’on peut avoir peur de quelque chose sans pour autant avoir une phobie.
La peur est pourtant notre amie, elle est un signal d’alerte qui nous évite de nous mettre en danger.
Il est en général raisonnable de se mettre en retrait, d’éviter les situations dangereuses ou de souhaiter se protéger avant de s’y confronter.
La phobie, elle, n’est pas raisonnable. On sait, on nous l’a assez répété, que l’on ne court aucun danger réel. Mais c’est plus fort que nous. On ne le fait pas exprès, on ne le contrôle pas.
Vu comme ça, ça semble insoluble.
Pourtant il y a l’hypnose. L’hypnose qui est un état modifié de conscience.
Dans cet état particulier, il est possible de proposer à notre cerveau de modifier des comportements, d’expérimenter des réactions qui ne sont pas les nôtres habituellement.
Alors, en état d’hypnose, en douceur et en sécurité totale, nous pouvons expérimenter, faire quelque chose qui nous paralyse dans la vraie vie et que tout se passe bien, accepter une situation qui nous affolait auparavant.
Une fois que nous avons expérimenté ça en état d’hypnose il nous est étrangement beaucoup plus simple de l’accepter dans la vraie vie.
Ça fonctionne 9 999 fois sur 10 000 (autrement dit, tout le temps), parfois il suffit d’une séance, parfois il en faut plus. Il faut surtout avoir envie de donner une autre réponse à une situation. L’hypnose et le fonctionnement merveilleux de notre cerveau font le reste.
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