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  • Catherine Luminet

Comment devenir optimiste ?


Je n'ai jamais aimé la phrase "il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions".

Elle a le don de m'agacer.

Nier la difficulté, ce n'est pas se donner les moyens de la compenser, de la contourner, de la résoudre.

Je préfère donc largement "il y a un problème, et je trouve des solutions".


Pourtant, beaucoup pensent que voir la difficulté, le problème, c'est du pessimisme.

Et bien non !


Être optimiste, contrairement

à ce qu'on croit souvent, c'est au contraire regarder la difficulté droit dans les yeux.

Car c'est réellement de l'optimisme que de croire sincèrement qu'on l'on va trouver une solution, une façon de contourner, de compenser, de faire autrement.


Être optimiste, ce n'est donc pas regarder la vie à travers des lunettes roses tout le temps.

Et ce n'est pas non plus ignorer les difficultés.


Être optimiste, ce n'est pas inné, c'est aussi un choix.

Devenir optimiste, c'est un ensemble de bonnes habitudes à prendre.

Très précisément 7 habitudes, selon un article très intéressant, qui vous donnera peut-être, je l'espère, envie de devenir optimiste !


1 Soumettre ses certitudes à l’épreuve des faits

Pour Yves-Alexandre Thalmann, psychologue clinicien et professeur de psychologie à Fribourg, un fait qui ne nous convient pas (ne pas avoir été invité à une réunion, par exemple) peut être le terreau d’une foule d’explications, plausibles, mais pas forcément fondées. La première étape consiste donc à prendre conscience que nos certitudes reposent souvent sur une interprétation des événements. S’efforcer de considérer l’éventail des possibilités aide à adopter un point de vue moins négatif. Et plutôt que d’interpréter une situation, il est préférable d’aller chercher l’explication à la source.


2 Entraîner ses perceptions

Père de la psychologie positive, Martin Seligman a montré que nous pouvions nous entraîner à percevoir autrement les raisons de nos succès et de nos défaites. Ainsi, là où un optimiste voit un problème particulier et temporaire, le pessimiste voit un échec généralisé et durable… Or, la confiance en l’avenir de l’optimiste lui permet de relever plus facilement les challenges et de faciliter ses succès. Ce changement d’état d’esprit est à la portée de tous.


3 Utiliser des parenthèses

Lors d’un coup dur, il peut être utile de se souvenir que la vie a déjà été plus sereine et que des jours meilleurs viendront. Marc-André Dufour, psychologue clinicien à Québec et auteur du livre Se donner le droit d’être malheureux (Trécarré, 2020), parle ainsi d’une parenthèse à résoudre avant de poursuivre son chemin.


4 Agir sur son environnement immédiat

À mon échelle, qu’est-ce que je peux faire ? Pour Marc-André Dufour, comme pour Marine Miglianico, le sentiment d’impuissance éprouvé face aux grands maux de la planète peut être néfaste. Mais entreprendre des actions aux effets mesurables autour de soi peut contribuer à donner un sens à sa vie. Ce qui augmente le sentiment de bien-être, corrélé à notre propension à l’optimisme.


5 Pratiquer la gratitude… mais pas trop

L’humain s’habitue à ce qui va bien et n’y prête plus attention. Noter le soir trois éléments positifs vécus dans la journée ramène ceux-ci à notre conscience et nous aide à porter notre regard sur ce qui va bien. L’exercice perd cependant en pertinence s’il se fait de manière automatique. Pour Sonja Lyubomirsky, qui a mené des recherches dans le champ de la psychologie positive à l’Université de Californie, à Riverside, la Fréquence idéale est de deux fois par semaine en changeant, si possible, de thématique (travail, famille, monde…).


6 Se projeter en imaginant les obstacles et les différents scénarios possibles

Pour entrevoir la vie avec confiance, mais également continuer de se motiver à faire des efforts pour atteindre ses objectifs, Yves-Alexandre Thalmann observe qu’il est essentiel de penser aux obstacles qui se dresseront sur notre route et d’établir un plan d’action pour y faire face. Et pour Joëlle Carpentier, professeure au Département d’organisation et ressources humaines de l’UQAM et spécialiste de la psychologie positive, en imaginant plusieurs chemins possibles, on garde espoir malgré les embûches.


7 Admettre que la vie peut être tragique

Deuils, maladies, accidents… Nous finissons tous un jour ou l’autre par être frappés par le malheur. C’est pourquoi, à l’image de Viktor E. Frankl, psychiatre autrichien enfermé trois ans dans un camp de concentration, il peut être salvateur d’adopter « l’optimisme tragique » : puisque notre temps est compté, profitons des bons moments, aussi fugaces soient-ils



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